Napoléon de Rouart
Rouart est toujours plaisant à lire, en témoigne son Bernis. Voici à présent un Napoléon*, témoignant de la fascination de l'écrivain pour l'histoire : toute une tradition littéraire française, en général assez féconde.
"La République est une ingrate" (dixit Rouart dans le JDD de ce jour) qui ne commémore point et tourne le dos à l'homme. On se souvient de 2005...
Je partage ces mots de l'entretien, qui peuvent lui faire une conclusion : "C'est le plus grand présent-absent de notre histoire". Voilà qui est joliment dit, et tout à fait juste** (et une raison majeure de ladite fascination).
* Gallimard pour tous deux.
** Robespierre, lui, étant en quelques sorte absent(éisé) : à refuser de le voir "par dessus Napoléon", il y a là toute une explication de l'époque. Ne sommes nous pas les arrière-petits enfants malheureux de Thermidor ?