Sur Cadena Ser pour me tenir au courant de la surprenante abdication du roi Juan Carlos en Espagne... dont il y aurait beaucoup à dire et pas que du positif. Par exemple, un rôle passablement étrange durant le coup d'état du 23-F (1981). Il aura en tout cas échappé au "triste sort" de ses parents Carlos IV et Louis XVI. 

Lounatcharski vs Jdanov, c'est ce petit livre aux éditions Delga. Esthétique, révolution... et toit de plomb.

Un livre qui sera un jour au sommaire de Pré Carré, je ne crois pas me tromper : Lutte des corps et chute des classes, de Thomas Gosselin et François Henninger (L'Apocalypse). De quoi friser les moustaches de Staline et dérider Jdanov.

N'en déplaise à Lovecraft, les peuples autour de la Méditerranée pleurent ou chantent la chute de Rome depuis des siècles... et voilà une autre façon d'entendre la clameur. 

Avant Les rois maudits, la vie de Maurice Druon, c'était cela évidemment.

Lu cet article dans Le Monde récemment... que l'on peut prolonger par les Noms d'oiseaux de Thomas Bouchet (Stock) ou le n°14 de la revue Parlement[s]. L'histoire ne se répète pas mais elle met en perspective.

Le Monde (pour la nécrologie de Maurice Agulhon) et Sud Ouest (pour l'appel à la démission de Hollande par Guillebaud).

Belle présentation par Claude Guillon, vrai ami de la Révolution française (tout comme Eric Hazan) d'un volume d'historiographie autour d'une question épineuse (Société des Etudes Robespierristes). Une historiographie grandement compliquée par des questions politiques... l'on pourra d'ailleurs faire un lien avec cet autre volume.

Je reviens un peu au roman contemporain en ce moment. A lire :

- Octave roi, de Nicolas Chaudun (Pierre-Guillaume de Roux)

- Turbans et chapeaux, de Sonallah Ibrahim (Actes Sud)

- Le tort du soldat, d'Erri di Luca (Gallimard)

- La Bataille d'Occident, d'Eric Vuillard (Actes Sud)

Un peu de soleil, et des moments perdus.

Bernard Delvaille dixit : "Les livres de voyage de Gautier étaient considérés comme ses livres les plus réussis. [...] Et nous, voyageurs du XXe siècle, ne sommes pas loin de penser de même." (p. 117 de la réédition de 2003 de son Théophile Gautier).

A vérifier entre les pages de cet épais volume sur Constantinople (Bartillat). Bien sûr, je garde de la tendresse pour Le capitaine Fracasse, souvenir de lecture enchanté (et lointain).